Les ventes de propriétés résidentielles revues à la baisse pour 2025
26/04/2025

Marché immobilier résidentiel et multilogement à Montréal : Semaine du 10 au 16 avril 2025
Analyse hebdomadaire du marché par l’Équipe Tardif
Résidentiel – Copropriétés à Montréal
Activité du marché
- Propriétés en vigueur : 5 857 (excluant les locations)
- Ventes réalisées : 261
- Ventes à la même période en 2024 : 234
- Nouvelles inscriptions : 428
- Propriétés expirées : 37 (vs 57 en 2024)
Ville-Marie s’impose encore une fois comme le secteur le plus actif avec 35 ventes cette semaine.
Transactions à surveiller
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Vente la plus élevée (prix demandé) :
1755 Av. Ducharme, Outremont
➤ Prix demandé : 1 925 000$
➤ Courtière : Anne Redding (Royal Lepage Tendance)
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Vente la plus abordable (prix demandé) :
5700 Boul. Cavendish, app. 806, Côte-Saint-Luc
➤ Prix demandé : 234 000$
➤ Courtiers : Heidi Witt (Immobilier Witt) & Marc Forget (Royal Lepage Village)
Résidentiel – Maisons unifamiliales à Montréal
Activité du marché
- Propriétés en vigueur : 2 451
- Ventes réalisées : 120
- Ventes à la même période en 2024 : 106
- Nouvelles inscriptions : 209
- Propriétés expirées : 20 (vs 19 en 2024)
Les secteurs DDO et Pierrefonds se partagent la tête avec 11 ventes chacun.
Transactions à surveiller
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Vente la plus élevée (prix demandé) :
618 Av. Murray Hill, Westmount
➤ Prix demandé : 5 399 000$
➤ Courtiers : Joseph Montanaro (Remax Action), Barry Kazandjian (Remax 3000) & Cécile Sabathé (Engel & Volkers)
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Vente la plus abordable (prix demandé) :
12580 39e Avenue (RDP), Rivière-des-Prairies
➤ Prix demandé : 299 900$
➤ Courtiers : Marc Antoine Vir & Mehdy Khouya (Remax Royal Jordan) & Lynda Lachance (Groupe Sutton Synergie)
Multilogement – Montréal
Activité du marché
- Propriétés en vigueur : 1 410
- Ventes réalisées : 73
- Ventes à la même période en 2024 : 60
- Nouvelles inscriptions : 122
- Propriétés expirées : 15 (vs 12 en 2024)
Hochelaga se démarque cette semaine avec 12 ventes.
Indicateurs de performance
- MRB moyen (6 logements et +) : 17.22
- Prix moyen par porte : 240 203$
Transactions à surveiller
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Vente la plus élevée (prix demandé) :
3270 Boul. Gouin E., Montréal-Nord
➤ Prix demandé : 6 199 000$
➤ Courtiers : Mario Thellend (Royal Lepage Expert) & Lila Khiar (Remax Alliance)
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Vente la plus abordable (prix demandé) :
7228-7230 Rue Lajeunesse, Villeray
➤ Prix demandé : 739 000$
➤ Courtière : Diane Régimbald (Remax du Cartier)
Analyse nationale – Que disent les experts du marché?
Le 15 avril dernier, L’Association canadienne de l’immobilier (ACI) a publié une mise à jour majeure de ses prévisions pour 2025. Le constat? Le marché canadien ralentit.
- Les ventes de propriétés ont chuté de 9,3 % en mars comparativement à l’année précédente.
- L’ACI a revu à la baisse ses prévisions de ventes, anticipant une stagnation au lieu d’une reprise.
- Le prix moyen des propriétés devrait reculer légèrement à 687 898 $, soit 30 000 $ de moins que prévu en janvier.
Cette situation est en grande partie attribuée à l’incertitude économique et commerciale, notamment liée aux droits de douane et à l’attente autour des taux d’intérêt.
L’opinion de David Tardif, Courtier immobilier agréé
« Il y a un mot qui revient souvent ces temps-ci dans les conversations avec mes clients : prudence. Et c’est exactement ce que reflète cette mise à jour de l’ACI. Le marché canadien est actuellement en pause stratégique. »
Selon David Tardif, cette révision n’est ni dramatique ni inquiétante, mais plutôt révélatrice d’un marché qui cherche son nouvel équilibre après l’effervescence des dernières années.
« On assiste à un réalignement naturel. Et pour les acheteurs, c’est une période propice pour évaluer leurs options avec calme. Quant aux vendeurs, ceux qui sont bien positionnés — prix juste, bonne présentation, bon quartier — peuvent toujours tirer leur épingle du jeu. »
Il rappelle aussi que Montréal ne reflète pas nécessairement la tendance nationale :
« Dans plusieurs quartiers de Montréal, le marché demeure actif. C’est pourquoi une lecture locale et stratégique est essentielle. Ce qu’on voit sur le terrain ne correspond pas toujours à ce qu’on lit dans les rapports pancanadiens. »
Conclusion
Le marché montréalais continue d’avancer, lentement mais sûrement. Il est influencé par le contexte national, mais il garde ses particularités : une diversité de secteurs, une offre en croissance, et des transactions de qualité qui montrent que la demande est encore bien présente.
Vous avez des questions sur votre quartier, sur le bon moment pour acheter ou vendre?
L’équipe Tardif est là pour vous. Parlons stratégie.