Vendre soi-même sa maison, Est-ce une bonne idée ?
18/05/2023
Combien ça coûte de faire affaire avec un courtier immobilier? Cette question très légitime, je l’ai entendue à maintes reprises. La question devrait plutôt être l’inverse. Combien gagnerais-je à travailler avec un expert de l’immobilier? Quels sont les bénéfices ou les avantages pécuniaires à faire confiance à un courtier immobilier? Certains prônent que vendre soi-même sa maison fera économiser des milliers de dollars. Il est possible que ça soit le cas, mais méfiez-vous tout de même et faites vos calculs avant de vous engager dans cette voie. Vendre soi-même sa maison est-ce une bonne idée?
Quels sont vos objectifs à la vente? Vendre soi-même sa maison est-ce une bonne idée?
Voici les principaux éléments qui dictent le choix des vendeurs quand vient le temps de vendre une propriété :
- Avoir le maximum dans ses poches;
- Avoir une certaine tranquillité d’esprit;
- En avoir pour son argent.
Certains croient que parce que le marché est prospère à l’heure actuelle, qu’ils n’ont pas besoin d’engager un courtier immobilier. Que leur propriété va se vendre comme ça, comme par magie. Elle se vendra, mais est-ce qu’elle pourrait se vendre encore plus cher? Est-ce que le vendeur pourrait obtenir plus de sa transaction immobilière? La réponse est oui.
Avez-vous vraiment pensé à tout avant de vendre vous même votre propriété? Vendre soi-même sa maison est-ce une bonne idée?
Supposons que vous avez une propriété à vendre à Montréal et que vous désirez la vendre par vous-même. Selon les ressources que vous avez à votre disposition, vous fixez un prix qui semble convenable et qui reflète le marché actuel. Évidemment, les acheteurs potentiels savent que vous avez une marge de manœuvre parce que vous n’avez pas de commission à payer. Croyez-moi, ils vont négocier votre prix à la baisse. De plus, vous avez fixé le prix au meilleur de vos connaissances, mais vous n’avez pas accès à toutes les données pour faire une analyse approfondie.
Plusieurs acheteurs sont représentés par un courtier immobilier avec un contrat de courtage-achat. Il est donc peu probable que ces acheteurs se présentent chez vous puisqu’ils devront payer une commission en plus du prix que vous demandez. Moins attirant, non?
Qu’arrive-t-il avec les acheteurs qui ne sont pas à l’aise d’acheter sans l’entremise d’un courtier pour diverses raisons? Eux aussi n’iront pas cogner à votre porte. Pour ce type d’acheteurs, l’idée de négocier directement avec le vendeur n’est pas une option et ils vont davantage aller vers des propriétés représentées par un courtier immobilier. La tranquillité d’esprit n’a pas de prix.
Quand arrive le moment de remplir tous les documents légaux pour rédiger une offre, une contre-offre ou la divulgation du vendeur (déclaration du vendeur), est-ce que vous avez l’expertise pour tout remplir sans faire d’erreur? Est-ce que vous appelez les personnes qui semblaient intéressées pour les informer? Comment fonctionnent les délais? Est-ce que c’est possible d’avoir une offre en deuxième rang si la première offre ne fonctionnait pas? Est-ce que je peux dévoiler le contenu des autres offres aux autres acheteurs potentiels? Il y a beaucoup de questionnements et d’impondérables à gérer. Et souvent, dans un court laps de temps.
Une de mes amies qui exerce la profession de notaire s’est retrouvée dans cette situation délicate. Bien qu’elle soit diplômée pour instrumenter des ventes, la négociation n’est pas dans son champ de compétences. Il y a quelques semaines, elle me contacte et semble troublée par une situation en particulier. Elle m’explique avoir accepté une offre sur sa propriété, mais qu’elle regrettait maintenant. Elle a reçu par la suite une autre offre plus alléchante que celle qu’elle venait d’accepter. Elle pensait qu’elle avait le droit de revenir sur sa première acceptation. On fait quoi? Eh bien, la réponse est : rien. Une fois qu’une offre d’achat a été acceptée, il est trop tard pour revenir en arrière, il fallait y penser avant! Bien qu’elle ait investi seulement 1500 $ dans la vente de sa propriété, cette erreur venait de lui coûter 20 000 $. Absurde, non?
Voici un autre exemple concret. Un courtier affiche une propriété à 349 000 $. Un produit qui se vend bien sur le marché, mais rien qui sort de l’ordinaire, soit un condo avec 3 chambres et un stationnement. Le marché étant favorable aux vendeurs, il y a plusieurs visites. Pas loin de 60 au total. Il en résulte 22 offres d’achat. Je fais une parenthèse ici pour vous mentionner que cela n’est pas aussi inhabituel que vous pourriez le croire. Le bilan de tout cela, la vendeuse avait signé une entente de rétribution de 5 % avec ses courtiers, ce qui représente un montant d’environ 18 000 $ en investissement. La vendeuse a obtenu un prix final de 427 000 $, soit 78 000 $ de plus que le prix fixé initialement. De ce montant, on soustrait l’investissement de 18 000 $, il reste 60 000 $ de profit supplémentaire. On parle d’un retour sur investissement de 346 % en 9 jours (temps de la mise en marché). Corrigez-moi si je me trompe, mais je ne connais aucun investissement qui soit aussi rentable que ça. Vous en pensez quoi? De plus, la vendeuse ne s’est occupée de rien. Elle n’a pas eu à interrompre son quotidien pour répondre à des acheteurs. Aucune erreur coûteuse n’a été commise, et tout cela est une valeur supplémentaire ajoutée au simple calcul financier de la transaction. Faire affaire avec un courtier immobilier, c’est investir dans sa transaction!
Pour en revenir à mon exemple de mon amie notaire, est-ce qu’elle aurait pu obtenir des résultats supérieurs et différents si elle avait fait le choix de faire affaire avec un courtier? Je n’en ai aucun doute. Cela dit, si vous me demandez d’orchestrer une vente immobilière, je vous garantis que mon premier réflexe est de vous recommander à un notaire. Si vous voulez faire une inspection d’une propriété, je vous conseille fortement de vous adresser à inspecteur en bâtiment. À chacun son métier! Vous serez toujours mieux servi par un professionnel. Qu’en pensez-vous?
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